Empathie versus bienveillance : le combat du siècle !
On me faisait remarquer que dans mes directs, j'ai tendance à cracher sur le concept de bienveillance. Alors oui, je plaide coupable. Ce mot me donne de l'urticaire. Je manque clairement de lâcher-prise quant à son utilisation et sa seule apparition dans un discours hisse des drapeaux rouges, des redflags, qui dans mon esprit s'agitent comme des écolos manifestant simultanément contre le pétrole et pour le travail des enfants dans les mines au Congo. Et oui... Pire encore, j'avoue que dès lors que ce mot est prononcé j'ai la fâcheuse tendance à décrédibiliser le discours de l'autre. Voilà, vous êtes prévenus !
Je me rend compte de ça, mais aussi que je ne vous ais jamais vraiment expliqué la raison de ce comportement. Je me rend compte aussi que je vous ai à plusieurs reprises parlé de l'empathie et que je vous l'ai présenté, comme une qualité, soit comme un super truc. Alors l'esprit ouvert pourrait se demander pourquoi est-ce qu'il ne pourrait pas en être de même pour la bienveillance ? Pourquoi la bienveillance ne pourrait-elle pas être une qualité ? Je vais vomir et je reviens.
Je me rend aussi compte que mon discours, pris en court de route, ou en cours de podcast, peut créer ou entretenir un certain flou.
Et faut savoir que je déteste le flou, encore plus que la bienveillance, c'est pas peu dire ! Le flou, le brumeux, c'est la base instable, obscure, inconstante, boueuse, fangeuse sur laquelle aucun édifice ne peut être construit. Aucun.
Je me dois donc de clarifier la vision de quelques mots et de remettre certains concepts dans le cadre du taoïsme et surtout du travail sur soi. Car au fond il n'y a qu'une seule chose qui compte : devenir chaque jour un tantinet meilleur.